L'entretient c'était plutôt bienpassé contrairement à ce que je craignais, lorsque je sortis je mesentit débarrasser d'une tâche bien ingrate ! Le réfectoire oul'on mangeais était plein à craquer (encore une chose que jedéteste !) je pris rapidement mes salades, mon eau et mes céréalesd'éryl et je me mit à la recherche des rares place encore libre. Jecherchais quand … je faillit renverser tout le contenus du plateau,une conscience étrangère (enfin pas tant que ça) m'interpellait :
~ Viens par là !
Par là où ?
A ta droite ! ~
En me tournant je vit effectivementl'air jovial (là aussi c'est ironique hein ?) de mon meilleur amiFalendar. Je me mit à table et celui ci eut un sourire mauvais :(oui l'amitié à un sens un peu spécial chez nous)
Deuxième ! Tu te ramollie ma petite ! Je lui rendit son sourire.
Peut être bien, où peut-être à tu tout simplement bosser de peur de me voir t'écraser une nouvelle fois !
On aura plus l'occasion de le faire, j'ai gagné la bataille finale ! Me répondit-il en me charriant.
Avec toutes les fois ou je t'ai battu il te fallait bien une victoire !
Nous nous permîmes de rire et les gensnous regardèrent assez bizarrement d'ailleurs ! Nous changeâmesdonc de sujet.
On as trouvé une humaine pour te supporter ? Me demanda Falendar avec ce sourire que j'aimais tant.
Non pas encore, j'ai donner une description assez précise de ce que je voulais …
Et ?
Hum … elle doit me compléter.
Je pris un air renfrogné lorsque jevis la réaction de mon ami … Pitié que personne ne m'ai entendus!
Il se trouve que moi et mon caractèretrès sympathique sommes assez connus … et cette remarque feraitforcément jasé si vous voyez ce que je veux dire … et Falendartordit son sourire en signe de compassion, si on peut appeler çacomme ça bien sûr !
Aie … le contraire de toi en résumer … tu vas bosser pour une fois ! Dit-il d'un air satisfait. Je ne serais pas là pour le voir quel dommage …
Et toi on t'a promis quoi ?
Rien du tout.
Hein ?
Je commence pas tout de suite, on m'a juste convoqué pour m'annoncer les résultats …
Mais … ton humain ? Tu viens quand sur Terre ?
Dans 2 années terriennes, bon tu vas la finir cette salade ? Ronchonnât-il.
Je broncha pas, Falandar avait unepatience légendaire et c'était bien connut ! Nous sortîmes de lasalle de repas sans un mot de plus (de toute façon le bruit nousempêchais de parler). Je m'apprêtais à aller a mon casier pourprendre mes affaires de sortie, lorsque qu'il m'arrêta. J'eus unfrisson : Normalement on se quittait sans un mot (c'est que noussommes tous très indépendants chez nous) et surtout la proximitéest interdite maintenant que nous sommes Veilleur, je me retournaisvers lui en lui faisant une mimique instante.
Cet idiot pour arranger son cas retirasa mains et la croisa derrière son dos pour tenter de paraitrenaturel. (Je dit bien tenter)
Quoi ?
Et bien je me demandais si tu avais quelque chose de prévus chez toi cet après midi ?
Non, je comptais retrouver Silence (riez pas c'est mon cheval !) pour me balader.
Ha.
Tu veux venir ?
J'étais censé te le proposé mais pourquoi pas ?
A tout à l'heure alors !
Cette fois j'allais vers mon casierpour prendre ma combinaison … sauf que il y en avait pas ! Un seulmot résonnait dans mon esprits en voyant ce qui me restait à mettre: CATASTROPHE ! Une robe verte foncée !
Nooooon … râlais-je écœurée … je détestais les robes et ma mère par la même occasion à qui j'avais demander de remplir le casier trois jour plus tôt !
Que me restait-il à faire ? Mettrecette robe et monter à cheval avec, et donc faire rire Falendar ?(Une question existentielle me direz vous …) Bha oui j'avais que çaà faire et je me résigna à aller me changer dans les vestiairesd'en face …
*
Me voilà en robe, à chevaldans une forêt luxuriante … manque plus que les petits papillonstellement la situation est grotesque ! Silence s'en alla sans que jelui demande rien sur le sentier où nous avons rendez-vous.(Intelligent pas vrai ?)
Je voyais déjà Falendar auloin qui attendait sur sa monture la tête penché d'un côté pourmieux voir à quel point j'étais ridicule … lui était dans uncombinaison noir moulante. (comme j'aurais dut être je le souligne...)
Pas mal. Me lança t'il placide.
Tais toi ! Ma mère m'a mis des robe dans mon casier pour éviter que je mettre une tenue convenable !
Hey, mais j'étais sérieux !
Moi aussi.
Conversation courtes etsèche, je ne suis pas une exception pour cela et Falendar non plusen temps normal, mais nous somme amis d'enfance ce qui créer desliens plus souples qu'avec les autres. Nous marchâmes pendant plusd'une heure sans un mot car nous n'avons pas besoin de cela pour nouscomprendre contrairement aux humains.
Je partis au galop pourdétendre un peu l'atmosphère et il me suivit, nous savions aussique ce galop était fait pour évacuer toutes la tension que nousavions pu subir ces derniers jours.
Un quart d'heure suffit pourretrouver une paix convenable, et par respect je descendais deSilence pour qu'il puisse boire. Falandar fit de même et je m'adossacontre un arbre.
Il te manque ?
Je ne pouvais pas répondreà cette question par des mots, je me contenta de me laisser tomberen position assise contre l'arbre. Falandar s'assit auprès de moi etfit mine de tripoter une brindille.
Je suis sûre qu'il serait heureux pour nous, et pour toi c'est ce qu'il voulait non ?
Toujours rien.
Je suis tellement content de voir que tu commence à refaire ta vie comme avant, je n'osais plus espérer cela depuis longtemps … j'étais si inquiet pour toi, te voir sourire nous remplis tous d'espoir !
Rien ne remplacera Evan ni l'enfant que j'ai perdus Falendar.
Je sais, rien ne remplacera non plus l'ami que j'ai perdus mais … il faut faire table rase du passé si on veut continuer à vivre, nous avons dut tous le faire ...
Encore une fois nousrestâmes là sans mots pendant longtemps à regarder nos chevauxmanger à souhait l'herbe fraiche de la berge et encore une fois ilbrisa le silence.
Cette robe te va bien, pourquoi n'en porte tu pas plus souvent ?
Je me suis promise de ne plus paraître délicate aux yeux des hommes.
Tu peux faire ce que tu voudra tu seras toujours la même pour moi, tu es délicate pour ceux qui te connaissent vraiment. Toutefois … c'est vrai il manque quelques chose !
Il se leva et passa derrièremoi.
Que fait tu ?
Je te rends plus belle.
Bha voyons ! Je vous ledisais, manque plus que les papillons, les oiseaux (mince y en a !)et on est aux pays des fées ...
Je n'ai pas besoin de toi pour cela. Lâchais-je agacée.
Hoooo la vantarde ! Me dit -il en éclatant de rire.
Ce … non, ce n'est pas ce que je voulais dire !
Laisse moi détacher tes cheveux …
Mais enfin, nous faisions ça quand nous étions enfants et tu m'as toujours dit qu'il ne fallait plus le faire !
Une exception ne fera pas de mal, et puis là franchement tu ressemble à rien !
Tu t'es vus toi ?
Que voulez vous que je vousdise ? Vous devez forcément penser que nous avons des relationsassez … proche lui et moi ? Et bha non, vous lisez pas Barbieprincesse casse noisette désolée ! J'ai des explications à notrecomportement compromettant :
Enfants Falendar aimaittoucher mes cheveux qui sont particulièrement long et noir (quoi deplus banal chez deux gamins ?), nous prenions des bains ensembles(bon ok là c'est moins banal) et nous faisions des bisous pour nousmonter que nous étions bon amis. (je vous interdit de vous moquez denous !) Lorsque nous avons grandis et commencer notre initiation deVeilleur nous avons vite compris les différences qui nousséparaient, et ce que cela signifiait. Falendar était mon meilleurami rien de plus et pour lui j'étais du même lot.
J'avais eus un compagnon quiétait aussi son ami mais qui n'est plus de ce monde … dans toutles cas nos relations n'ont jamais dépasser l'amitié fraternel mêmesi notre comportement est parfois perturbant pour les autres …
Quel dommage de tresser tes cheveux alors que tu es en robe ! Seul les guerrière font cela !
Et je suis quoi à ton avis ?
Celle que tout le monde attend.
Non.
Dans ce cas tu n'es pas une guerrière ! Me gronda t'il.
Je suis ce que je suis Falendar, pas ce que tu veux que je sois !
Non, ce n'est pas moi qui le veux !
Qui d'autre ?
Les Rebelles !
Je ne me sens pas capable de cela nous en avons déjà parler …
Il n'y a que toi qu'ils accepteraient, pas moi ni un autre ! Toi !
Nous en avons déjà parler j'ai dit, il n'est pas question que je prenne une telles responsabilité compris ?
Mais tu es l'une des notre !
Oui, mais je n'ai pas l'âme d'un chef.
Nous sommes divisé depuis la mort d'Evan, et personne n'a prit sa place depuis, est-ce qu'il voulait ? Notre but n'était pas d'unir tout notre peuple pour le rendre moins égoïstes ? Personne ne veux d'autre chef que toi, cette place t'était destinée à toi, Evan nous l'avait tous dit et tu étais la première à l'entendre, tu avais promis Gayä !
Tais-toi, la discutions est close !
Tu préfère t'occuper d'Humains plutôt que des tiens ! Cracha Falendar avec rancoeur.
J'avais aussi promis ça, comment ose tu me le reprocher alors que toi même tu es Veilleur pour cette raison !
Et c'est plus facile à tenir pas vrai ? Me lança t'il avec un rire ironique. Tu veux être guerrière mais fuir tes responsabilités espèces de lâche !
Ne m'insulte pas !
Je me levais pour aller versSilence qui ronchonnât à laisser l'herbe qu'il mâchouillait.
Je suis désolée … mais ce n'est pas pour moi.
On échappe pas à son devoir Gaïnawëlle !
Est ce que tu t'es mis à ma place Falendar ? En t'imaginant avec un père comme le mien ?
Mes parents sont eux aussi membres du Haut Conseil et tu ne te posais pas cette question quand Evanael était parmi nous ! Que de belles promesses dites et faites à moitiés … tu me déçois !
Il vaut mieux quelqu'un qui refuse le pouvoir plutôt qu'un autre qui l'emprisonne et nous mène au cahot.
Tu sais bien qu'il ne s'agit pas de ça pour toi !
J'étais à cheval àprésent et lui non, je me privais pas pour le regarder de haut.
Ta place n'est pas assez importantes dans ma vie pour que tu puisse te permettre de m'imposer quoi que ce soit Falendar.
Peut-être mais tu es assez importante pour moi pour que je me permette de t'aider à y voir plus clair !
J'y vois plus clair que toi, veille à savoir ou toi tu t'engage toi par contre …
Il monta à son tour enselle et nous reprîmes notre promenade silencieuse ...